La pierre, matière que nous connaissons tous, mais qui est tellement courante dans notre vie que nous ne la regardons plus vraiment. Moi la première! Avant de découvrir le miracle du lapidaire, j'admirais, comme tout le monde, les belles pierres, mais rien de plus. Comme tout le monde j'admirais les statues du Titien, les Apollons grecs et leur Venus, les gargouilles des cathédrales ou les sculptures au musée des beaux-arts, mais je n'imaginais pas la matière brute à l'origine de ces merveilles. Tout autour de nous, dans les collines, dans les rivières, sur les plages, se cachent de fabuleux trésors pour qui sait les voir.
Qui n'a pas rêvé devant un bout de coquillage nacré trouvé sur la plage ? Qui n'a pas admiré les manches des couteaux, les couvercles de boites exotiques, les piques à cheveux des grands-mères, ou même la boite à bouton retrouvée au fond d'un placard ? Qui n'a jamais mangé des huitres et admiré l'intérieur de la coquille ? La nacre par ses éclats irisées nous séduit au point qu'on a imité son éclat dans des peintures. La nacre perdure à travers les siècles par sa beauté envoutante.
Le verre poli ou seaglass, autrement nommé "mermaid tears" ou larmes de sirène par les Américains, est une matière très intéressante et brillante qui donne de magnifiques bijoux.
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